Faits divers : autopsie d'une fascination

Faits divers : autopsie d'une fascination

Sommaire

Serait-ce le symptôme d’une époque déçue par les grandes aventures collectives, d’un siècle hanté par la perspective de machines toutes-puissantes, d’une société assiégée par les doutes et les craintes ? Le fait divers a le vent en poupe : émissions de télé et de radio, romans et documents, podcasts, docufictions… C’est le retour de l’individu raconté dans sa vulnérabilité. Nous avons voulu comprendre, dans ce numéro du 1, ce qui fonde cette obsession.

Questions sans réponse

L’envers du fait divers

De la coupe aux lèvres - Jean Follain

Onze affaires marquantes

« Les grands faits divers ont souvent une dimension politique »

Agrégés de philosophie, les frères Roux viennent de publier Le Goût du crime chez Actes Sud. Ils nous expliquent pourquoi, contrairement à ce que disait Bourdieu, le fait divers ne fait pas diversion. Car si celui-ci alimente certes la machinerie de la société du spectacle et ses dérives…

[Chiens écrasés]

Disons grossièrement qu’il y a trois sortes de faits divers. Les plus spectaculaires, les « affaires », doivent leur notoriété à leur côté énigmatique (« Omar m’a tuer »), à l’extrême jeunesse de la victime (affaire Grégory), au statut social de l’auteur (DSK, Palmade…) ou au caractère idéologiqu…

L’édito du 1

Questions sans réponse

Patrice Trapier

Le fait divers a le vent en poupe : émissions de télé et de radio, romans et documents, podcasts, docufictions… C’est le retour de l’individu raconté dans sa vulnérabilité.

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Dans un bar des Vosges, un écran diffuse BFM TV, 16 juin 2017 © Raphaël Helle / L’OBS / SIGNATURES

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