De Gaulle, 50 ans après
SommaireLe 28 avril 1969, le général de Gaulle, désavoué par un référendum, décidait de quitter le pouvoir et de se retirer de la vie politique. Un demi-siècle plus tard, sa figure paraît pourtant imprégner la vie politique française. De Mélenchon à Le Pen, quel candidat, lors de l’élection présidentielle de 2017, n’a pas rendu hommage à cette ombre tutélaire ? Pourquoi une telle omniprésence ? À travers ce numéro, le 1 cherche à cerner la nature de l’héritage gaullien dans ses diverses dimensions et son actualité.
« Le mot clé de sa vision politique, c’est “rassemblement” »
Michel Winock
De Gaulle est-il entré de plain-pied dans l’histoire dès le 18 juin 1940 pour n’en plus jamais sortir ?
De Gaulle apparaît, dans le champ politique, comme la seule individualité proprement « hist…
[« Qui vous savez »]
Robert Solé
Après l’annonce de sa mort, en août 2011, Paris-Match titrait : « L’autre de Gaulle s’est éteint. » Il faut dire qu’Henri Tisot avait fini par s’identifier au personnage qu’i…
Un gaullisme sans postérité ?
Nicolas Tenzer
La figure du général de Gaulle hante notre imaginaire politique. Comment ne pas rendre hommage à l’homme libre qui s’est insurgé contre l’esprit de défaite et l’ignominie de la Collaboration ? Comment ne pas saluer l&rsquo…
L’édito du 1
Le gaullisme, partout et nulle part
Éric Fottorino
Il y a cinquante ans, le 28 avril 1969 précisément, le général de Gaulle quittait le pouvoir après le revers essuyé au référendum voulu par lui sur la réforme du Sénat et la régionalisation. Rien ne l&rs…
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