BRUXELLES. Depuis 2015 et l’arrivée massive de migrants sur les côtes grecques et siciliennes, Frontex, l’agence européenne responsable de la coordination des activités de surveillance des frontières extérieures de l’Union européenne (UE), est sous tension : on lui reproche soit d’être trop sécuritaire et de réprimer à tout-va, soit de faire de l’assistanat humanitaire. Toujours trop ou pas assez. 

Fondée en 2004, Frontex assure trois missions principales : la lutte contre la criminalité (et les passeurs), la protection des frontières et le sauvetage des victimes de la traite humaine. Installé en Pologne, à Varsovie, son siège abrite 300 fonctionnaires. Son budget, qui était à l’origine de 6,3 millions d’euros, a augmenté de manière régulière pour atteindre 88 millions d’euros en 2010 et 143 millions l’année dernière.

Les principaux « fronts ». Frontex, à défaut d’entre-tenir un corps de gardes-frontières européens, fait appel aux ressources des États membres. Ce sont ces derniers qui se portent volontaires et prêtent à l’agence le matériel (avions, hélicoptères et navires) et les équipages nécessaires. Certains pays comme l’Italie, Malte, la Grèce ou la France sont plus sollicit

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