C’est sûr, nous allons mourir, il n’est nul espoir de salut
   Et tandis que je parle, mon visage est tout inondé.
Le flot étouffera ce souffle et, priant vainement,
   J’absorberai l’eau qui doit me détruire.
Mais de mon exil seul mon épouse dévouée s’afflige :
   De mes malheurs elle ne connaît et ne déplore que celui-là.
Elle ignore mon corps ballotté sur la mer immense,
   Ignore l’action du vent, et l’imminence de la mort.
Oh ! j’ai bien fait de ne pas accepter qu’elle embarque avec moi
   Pour ne pas avoir à endurer, misère ! une mort double !
Mais si je meurs maintenant, puisqu’ell

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