L’« effondrement » est un leitmotiv qui a trouvé ses lettres de noblesse psychanalytiques avec Winnicott, dans un texte intitulé « La crainte de l’effondrement », paru dans les années 1960. Texte terriblement dense et qui évoque comment la maladie psychotique n’est pas un « effondrement », mais une « organisation défensive dirigée contre une angoisse disséquante primitive ». La vérité de l’effondrement, dont la crainte détruit la vie du patient, c’est qu’il a « déjà eu lieu », même si celui-ci n’a pas été « éprouvé » consciemment. Nous, humains, serions coincés entre deux effondrements, celui originel dont nous n’avons plus souvenir, alors même que nos corps, nos psychés s’organisent

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