La demande de soins en psychiatrie a-t-elle augmenté depuis un an chez les jeunes, en lien avec l’épidémie de Covid ?

Oui, il s’agit d’une demande très impressionnante, d’un mouvement intense, surtout depuis quelques mois. Il faut distinguer plusieurs périodes. Au moment du premier confinement, nous avons paradoxalement constaté un effet de soulagement chez certains de nos patients (notamment pour les cas de phobie sociale, de harcèlement…). Ces jeunes se sont sentis protégés par cette situation inédite. Mais, dans un deuxième temps, à partir de la rentrée de septembre, on a observé une sorte de contrecoup. Des adolescents se sont massivement présentés pour des consultations, que ce soit aux urgences ou à la Maison de l’adolescent. Et cette vague ne s’est pas calmée depuis le

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