LONDRES. Dominic Cummings est passé à la postérité comme le magicien de la fake news. À Westminster, le quartier historique de Londres où siège le Parlement, cet ancien de l’université d’Oxford est aussi réputé pour son impolitesse, son arrogance et son mépris total des formes. Il a l’autorité tranchante, le caractère maussade et ne retient guère ses coups. Mais si le quotidien de centre gauche pro-européen, The Guardian, n’a pas hésité à qualifier de « psychopathe » l’ancien directeur de la campagne du mouvement « Vote Leave » lors du référendum du 23 juin 2016, c’est avant tout parce que son mensonge sur la contribution britannique au budget européen a joué un rôle décisif dans l’issue du scrutin.

« 350 millions de livres par semaine en plus en faveur du service national de santé (NHS) grâce à la fin de la contribution britannique aux caisses de l’Union européenne » : le slogan inventé par Cummings a été apposé sur toute la longueur de l’autobus de campagne des Brexiteers qui a sillonné le pay

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