Fait alternatif

Cette expression est prononcée pour la première fois en janvier 2017 par Kellyanne Conway, conseillère à la Maison Blanche, pour expliquer une déclaration controversée de Sean Spicer, porte-parole de Donald Trump. Ce dernier avait affirmé que la cérémonie d’investiture du 45e président américain avait été « la plus grande en termes d’audience », alors que des images de l’événement prouvaient le contraire. Elle a répliqué que les propos de Sean Spicer n’étaient pas faux et représentaient simplement un « fait alternatif ».

Fake news

L’expression, qui désigne une information volontairement erronée et puissamment reprise sur les réseaux sociaux, est véritablement entrée dans le domaine public au moment de la campagne électorale de Donald Trump. Ce dernier avait taxé de fake news les informations publiées par le New York Times, qui lui-même mettait en évidence ses mensonges. Trump prévoit désormais de décerner un prix au média « le plus malhonnête et corrompu ».

Fausse nouvelle

En droit français, la diffusion de fausses nouvelles constitue un délit. À la fin du XIXe siècle, il s’agissait surtout de lutter contre ceux qui répandaient des informations financières erronées dans le but d’infléchir le cours de la Bourse.

Intox

Cette pratique, qui s’apparente à la propagande, consiste à imprégner sciemment les esprits de fausses informations tout en affaiblissant leur sens critique. Employé dès la fin des années 1970, ce terme est aujourd’hui couramment utilisé par les médias en référence aux mensonges diffusés volontairement par les politiques.

Post-vérité

Ce néologisme est apparu à l’aube du XXIe siècle pour qualifier une ère dans laquelle, pour modeler l’opinion publique, les leaders politiques ont davantage recours à l’émotion qu’à une argumentation fondée sur les faits. L’expression a pris son essor au moment de la campagne électorale britannique sur le Brexit, puis de la campagne présidentielle américaine de 2016.

 

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