Qu’est-ce que le régiment Azov ?
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Depuis son déclenchement en avril 2014, le conflit russo-ukrainien se caractérise par un emploi massif de l’information comme arme pour diaboliser l’adversaire. Au même titre que des bataillons de volontaires comme Aïdar, le régiment Azov a été la cible privilégiée de la propagande russe, qui le désigne comme un « bataillon de représailles néonazi ». Si la Russie se garde bien d’appliquer ces mêmes considérations à ses propres unités combattantes – la compagnie de sécurité privée Wagner et le bataillon de volontaires Rusich, tous deux engagés en Ukraine, ne cachent pourtant guère leur adhésion à l’idéologie nationale-socialiste –, elle s’est malgré tout employée à faire du régiment Azov le point névralgique du révisionnisme politique et historique qu’elle brandit contre l’Ukraine. Il ne s’agissait donc p
« Détruite à plus de 90 %, Marioupol est devenue une ville martyre »
Alexandra Goujon
La politiste Alexandra Goujon, qui a publié l’an dernier L’Ukraine, de l’indépendance à la guerre aux éditions Le Cavalier bleu, revient sur l’histoire de Marioupol, ville portuaire qui doit son essor à la Révolution industrielle.
[Jdanov]
Robert Solé
Marioupol n’a pas toujours été Marioupol. « La ville de Marie » s’est appelée Jdanov à partir de 1948, sur ordre de Staline, et n’a retrouvé son nom grec d’origine qu’à la fin de l’ère soviétique, en 1989.
Marioupol en images
Marioupol, « ville de Marie » fondée par les Grecs de Crimée, établis dans la péninsule depuis l’Antiquité, est la plateforme portuaire d’une région industrielle historique, le Donbass.