Depuis son déclenchement en avril 2014, le conflit russo-ukrainien se caractérise par un emploi massif de l’information comme arme pour diaboliser l’adversaire. Au même titre que des bataillons de volontaires comme Aïdar, le régiment Azov a été la cible privilégiée de la propagande russe, qui le désigne comme un « bataillon de représailles néonazi ». Si la Russie se garde bien d’appliquer ces mêmes considérations à ses propres unités combattantes – la compagnie de sécurité privée Wagner et le bataillon de volontaires Rusich, tous deux engagés en Ukraine, ne cachent pourtant guère leur adhésion à l’idéologie nationale-socialiste –, elle s’est malgré tout employée à faire du régiment Azov le point névralgique du révisionnisme politique et historique qu’elle brandit contre l’Ukraine. Il ne s’agissait donc p

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