La morsure de l’acide
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Même si elle n’en constitue qu’une partie infime, la gravure illumine toute l’œuvre de Soulages. Passion cyclique et creuset d’expérimentation, l’ensemble de ses eaux-fortes, qui sont toutes conservées au musée de Rodez, donne à voir « quelque chose qui ne pouvait pas apparaître dans la peinture ».
Soulages est déjà un peintre accompli quand il expérimente cette technique. Encouragé par deux amis, l’imprimeur parisien Roger Lacourière et le peintre allemand Hans Hartung, il s’initie à l’eau-forte dans les années 1950. Ses premiers travaux sont la reproduction de son œuvre peint. Il ne s’agit en


« Cette peinture contient le monde entier »
Alfred Pacquement
Son œuvre est d’une remarquable cohérence, mais on peut incontestablement y déceler des « phases ». La principale rupture se situe en 1979, lorsque commence cette période qu’il a appelée Outrenoir. On peut constater aujourd’hui qu’elle se poursuit.
La morsure de l’acide
Lou Héliot
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« Il crée des stèles arc-en-ciel »
Fabienne Verdier
Pierre Soulages a inventé ses outils de peintre. Vous aussi. A-t-il ouvert la voie ?
Il m’a enseigné cela. Il a eu l’audace de quitter les pinceaux traditionnels du peintre et de réinventer l’acte de peindre avec de nouveaux outils. Il s’est intéressé aux outils d’autres tec…