Les vitraux de Conques sont en parfait accord avec l’abbatiale Sainte-Foy. Ce n’est pas un mince compliment, tant je connais les redoutables difficultés à poser une pensée et une écriture d’aujourd’hui dans un monument qui a échappé aux catastrophes de l’histoire.

C’est périlleux, c’est difficile.

Dans les cent quatre ouvertures que compte l’abbatiale, Pierre Soulages a trouvé le moyen de retourner l’outrenoir qui caractérise la matérialité de ses peintures sur toiles, dans un écrasement des échanges chromatiques de la lumière du ciel et de la pierre de l’édifice.

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