Ne parlez surtout pas de « Printemps arabe » aux mères endeuillées par la mort d’un fils ou d’un époux sur la place Tahrir au Caire, ni aux survivants des massacres en Libye, en Tunisie et en Irak. Quant aux Syriens, ils n’ont vu en fait de printemps que des bombes dévastant leur vie, des bombes russes sophistiquées, des mercenaires iraniens, des armes chimiques bachariennes. Le désastre est immense et rien ne pourra un jour réparer tant d’horreurs décidées par Bachar Al-Assad, un criminel de paix et de guerre, suivant avec rigueur les leçons que lui a enseignées son père, Hafez, qui n’avait pas hésité une seconde à massacrer dans la petite ville de Hama en 1982 plus de vingt mille citoyens, soupçonnés d’être des opposants. Ce sont ces dictateurs qui ont rendu possible Daech et ses crimes.

Printemps de mort, printemps sans arbres, sans fleurs, sans soleil, sans lumière, printemps de merde qui s’est arrêté en Syrie où il a établi son quartier général et où il s’éternise grâce aux amis iraniens, russes et chinois qui ne cessent de lui fournir de quoi mener jusqu’au bout sa sale besogne. Un printemps hors saison, criblé de b

Vous avez aimé ? Partagez-le !