À l’origine, il y a eu un événement local tragique qui n’est peut-être même pas remonté jusqu’au bureau du président tout-puissant. En tout cas, pas tout de suite…

Le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, dans ce centre tunisien bien loin des côtes ensoleillées et du « miracle économique », un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, humilié par des policiers, s’est immolé par le feu.

Et puis, la vague est partie, immense. Il y a eu ces affiches géantes avec le visage bienveillant du zaïm (le « leader ») veillant sur le destin du peuple déchirées, au sol… Des jours et des semaines sismiques. La fin fracassante de la peur et de la chape de plomb constr

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