Un esprit de clan
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Appartenir à un corps de l’État s’apparente anthropologiquement à l’expérience familiale ou clanique, pour le meilleur et pour le pire. On y entre généralement tout jeune, en cours ou en sortie d’études prestigieuses à l’École polytechnique, à l’École normale supérieure ou à l’ENA. Une fois passée l’épreuve de l’admission, le corps, telle une entité englobante, se charge du reste. Sur un mode personnalisé, et tout au long de leur vie professionnelle, les élèves « corpsards » bénéficient d’avantages liés à leur appartenance à cette famille de la haute fonction publique.
Les interventions du corps en faveur de ses membres sont de multiples natures : il peut s’agir de l’action directe des gestionnaires de corps, ces hauts foncti
« Les hauts fonctionnaires sont des dominants dociles »
Jean-Michel Eymeri-Douzans
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Question délicate, car la notion de haute fonction publique, si ancrée dans la culture française, n’a pas d&rsq…
[Baptême]
Robert Solé
On qualifie les énarques de tribu, de caste, de clan, de réseau, voire de mafia, alors qu’ils se définissent eux-mêmes comme « une grande famille ». Il y a en tout cas chez eux un air incontestable de famille, même si to…
L'adversaire
Philippe Meyer
« Je ne suis pas un politicien mais un type normal, qui est juste venu pour détruire le système. Je suis le résultat de vos erreurs et de vos promesses non tenues. » La phrase par laquelle Volodymyr Zelensky, humoriste cathodique, a port&eacut…