Appartenir à un corps de l’État s’apparente anthropologiquement à l’expérience familiale ou clanique, pour le meilleur et pour le pire. On y entre généralement tout jeune, en cours ou en sortie d’études prestigieuses à l’École polytechnique, à l’École normale supérieure ou à l’ENA. Une fois passée l’épreuve de l’admission, le corps, telle une entité englobante, se charge du reste. Sur un mode personnalisé, et tout au long de leur vie professionnelle, les élèves « corpsards » bénéficient d’avantages liés à leur appartenance à cette famille de la haute fonction publique. 

Les interventions du corps en faveur de ses membres sont de multiples natures : il peut s’agir de l’action directe des gestionnaires de corps, ces hauts foncti

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