Depuis plus de trente ans, le pessimisme caractérise la société française, caracolant à des niveaux extrêmement élevés : sentiment massif que l’on vivra demain moins bien qu’hier, que le pays va dans la mauvaise direction, que les dirigeants ne sont pas capables de le tirer de l’ornière, etc. En 2012, l’élection présidentielle n’était pas parvenue à inverser ces tendances lourdes, même brièvement, même à la marge. Dès l’été, les Français, sous le coup de la rafale de plans sociaux de l’époque et de la hausse de la fiscalité, broyaient du noir, donnant le sentiment qu’il n’y aurait plus jamais d’état de grâce dans la foulée d’une élection présidentielle. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui et cela est devenu si rare qu’il faut le souligner&nb

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