Le déclinisme n’a plus la cote
Temps de lecture : 4 minutes
Depuis plus de trente ans, le pessimisme caractérise la société française, caracolant à des niveaux extrêmement élevés : sentiment massif que l’on vivra demain moins bien qu’hier, que le pays va dans la mauvaise direction, que les dirigeants ne sont pas capables de le tirer de l’ornière, etc. En 2012, l’élection présidentielle n’était pas parvenue à inverser ces tendances lourdes, même brièvement, même à la marge. Dès l’été, les Français, sous le coup de la rafale de plans sociaux de l’époque et de la hausse de la fiscalité, broyaient du noir, donnant le sentiment qu’il n’y aurait plus jamais d’état de grâce dans la foulée d’une élection présidentielle. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui et cela est devenu si rare qu’il faut le souligner&nb
« Il se passe quelque chose de beau en France »
Jean-Benoît Nadeau
L’élection d’Emmanuel Macron est-elle le signe d’une bouffée d’optimisme en France ?
Absolument ! Si Macron a réussi à faire campagne pendant douze mois sans programme, c’est parce qu’il …
[Sinistrose]
Robert Solé
Je positive, tu positives… Fabriqué par les publicitaires, le verbe « positiver » a fini par entrer dans le dictionnaire. C’est une injonction, quasiment un ordre : il faut absolument se montrer confiant et optimiste.
Les joies du pessimisme
Aude Lancelin
Difficile de s’en étonner, dans des sociétés à qui l’on vend désormais des rêves acidulés de start-up nation et où c’est un petit pouce bleu fièrement levé qui est chargé de tisser du …