L’imbécillité n’est pas en passe d’être guérie…
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« Faut-il être optimiste ? » On m’a proposé ce sujet, un peu comme pour l’épreuve de philo du baccalauréat – c’est la saison. Ce qui m’a donné envie de répondre à la question, c’est qu’elle commençait par « faut-il ». Depuis vingt ans – avant, pendant longtemps, on m’a laissé bien tranquille – beaucoup de gens viennent vers moi en me disant : « Vous qui êtes un épicurien… », et chaque fois je dois nuancer en précisant : « Non, l’épicurisme est une éthique. Or, en tant qu’écrivain, j’ai commis une cinquantaine d’ouvrages, et aucune phrase d’aucun de ces textes ne commence par : il faut. » J’ai tâché de rester calme, même si le malentendu commençait à m’agacer. Il m’agace. En 1986, un de mes tout premiers livres, intitulé Le Bonheur – Tableaux et bavardages, publié avec une belle inconséquence par mon éditeur de l’époque, le regretté
« Il se passe quelque chose de beau en France »
Jean-Benoît Nadeau
L’élection d’Emmanuel Macron est-elle le signe d’une bouffée d’optimisme en France ?
Absolument ! Si Macron a réussi à faire campagne pendant douze mois sans programme, c’est parce qu’il …
[Sinistrose]
Robert Solé
Je positive, tu positives… Fabriqué par les publicitaires, le verbe « positiver » a fini par entrer dans le dictionnaire. C’est une injonction, quasiment un ordre : il faut absolument se montrer confiant et optimiste.
Les joies du pessimisme
Aude Lancelin
Difficile de s’en étonner, dans des sociétés à qui l’on vend désormais des rêves acidulés de start-up nation et où c’est un petit pouce bleu fièrement levé qui est chargé de tisser du …