Depuis Voltaire et son Candide, on aime bien chambrer les optimistes : « L’optimiste, c’est celui qui commence ses mots croisés avec un stylo à bille… » Mais c’est avec eux qu’on préfère partir en vacances, pas avec ces rabat-joie de pessimistes ! D’ailleurs, les médecins préfèrent soigner des optimistes : toutes les recherches montrent que ces derniers, loin d’être insouciants (« tout ira bien quoi que je fasse »), se prennent mieux en charge. De nombreux travaux montrent que parmi les personnes à qui l’on fournit des informations potentiellement inquiétantes sur leur état de santé (« si vous êtes blond, risque de cancer de la peau », « si vous fumez, risque de bronchites et de cancer », etc.), les optimistes prennent ensuite davantage de décisions pour se protéger des risques annoncés que les pessimistes : ils sont persuadés, à juste titre, que leurs actes peuvent exercer une influence sur leur destin. Les preuves expérimentales abondent quant aux bénéfices de l’optimisme réaliste, et confirment ainsi la remarque volontariste de Clemenceau : « L’avenir, ce n’est pas ce qui va nous arriver, mais ce que nous allons faire. » 

L’optimisme est une aptitude mentale, avec des conséquences comportementales. L’aptitude mentale : face à un problème, supposer que des solutions existent. Les conséquences comporteme

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