L’homme est fou-sage, écrit Edgar Morin, il habite la Terre à la fois prosaïquement et poétiquement. Il ne peut se satisfaire du carcan économico-techno-bureaucratique ; il lui faut être voyant. Comme Rimbaud tant admiré par le chercheur, qui préfère une Raison à la Raison, et se consume en quête d’une vraie vie, de l’âme et du corps.  

Un coup de ton doigt sur le tambour décharge tous les sons et commence la nouvelle harmonie.

Un pas de toi, c’est la levée des nouveaux hommes et leur en-marche.

Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne, – le nouvel amour !

« Change nos lots, crible les fléaux, à commencer par le temps », te chantent ces enfants. « Élève n’importe où la substance de nos fortunes et de nos vœux » on t’en prie.

Arrivée de toujours, qui t’en iras partout.

Illuminations, La Vogue, 1886

 

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