Quand les martyrs vont dormir, je me réveille et je monte la garde pour éloigner d’eux les amateurs d’éloges funèbres.
Je leur souhaite « bonne patrie », de nuages et d’arbres,
de mirages et d’eau.
Je les félicite d’avoir échappé à l’accident de l’impossible,
à la plus-value de la boucherie.
Je vole du temps afin qu’ils me volent au temps. Sommes-nous
tous des martyrs ?
Et je murmure : ô mes amis, laissez un seul mur pour les cordes
à linge, une nuit pour les chanson

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