De l’inacceptable et de ses effets
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Il est des colères rances, des colères hideuses, des colères fielleuses, des colères ivres de destruction et avides de vengeance, des colères sourdes à toute raison et qui ne font qu’ajouter de la haine à la haine.
Je pense aux colères aboyées d’Adolf Hitler contre « les apôtres de l’humanité et de la démocratie » (cela ne vous rappelle rien ?) et leur tolérance irresponsable à la pestilente juiverie assoiffée d’argent.
Aux colères délirantes de Céline dans ses Bagatelles pour un massacre, et à ses vitupérations contre les « youtres », leurs « yeux qui épient », leurs « babines de hyène »… propres à « cette race ennemie, maudite, à détruire ». Un pamphlet qui deviendra un best-seller pendant l’Occupation, je le précise.
Aux colères abjectes de Paul Morand dans France la doulce, un concentré de racisme, d’antisémitisme, de xénophobie, de misogynie et d’homophobie, vomi par un écrivain d’un opportunisme et d’une vénalité rares.
Et à bien d’autres encore. Mais le simple fait de les évoquer me soulÃ
« Un élan de dignité »
Laurent Berger
Le meneur de la CFDT Laurent Berger, qui quittera ses fonctions le 21 juin, revient sur la bataille syndicale contre la réforme des retraites, loin d’être achevée selon lui. Tout en déplorant la profonde méconnaissance du monde du travail et la vision étroite de l’entreprise dont fait preuve l’ex…
[Grr !!]
Robert Solé
La colère, nous dit le Larousse, est « un état affectif violent et passager résultant du sentiment d’avoir été agressé ou offensé ». Mais celle qui nous occupe n’a pas l’air de passer.
Réorienter la dépense publique
Anne-Laure Delatte
L'économiste Anne-Laure Delatte affirme que le montant des aides aux entreprises, versées par l’état sans guère de contreparties, a largement augmenté depuis une quarantaine d’années, quand les dépenses publiques pour un secteur aussi essentiel que l’éducation ont, elles, stagné.