Les mauvais signaux de la PAC
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La politique agricole commune (PAC) est à la fois vitale pour les agriculteurs et sacrément malade. Par ses choix de subventions, elle détermine les grands traits de notre agriculture, orientant agriculteurs et territoires vers certaines cultures, certains modes de production. Elle a aussi un effet sur les prix des produits, donc sur les choix des consommateurs. Pourtant, elle ne prend pas en compte son propre impact sur le contenu de nos assiettes. Un exemple : elle vise la « sécurité alimentaire », c’est-à-dire la production d’un certain nombre de calories par habitant, sans pour autant chercher à garantir que ces calories soient fournies sous la forme d’aliments sains, locaux et diversifiés, ni qu’elles parviennent bien à tous les citoyens de manière juste – le nombre de pe
« On peut nourrir correctement la population, réduire les pollutions et créer des emplois »
Philippe Pointereau
L'agronome Philippe Pointerau, expert des impacts environnementaux de l’agriculture au sein de l’association Solagro et coauteur du scénario Afterres 2050, plaide pour une réorientation de la production vers l’agroécologie et l’adoption de nouvelles habitudes alimentaires plus soutenables.
[Zéro déchet]
Robert Solé
Le gaspillage alimentaire est un scandale. Ne devrait-il pas figurer, avant même la gourmandise, parmi les sept péchés capitaux ?
Le Loir-et-Cher met les bouchées doubles
Manon Paulic
Un reportage de Manon Paulic dans le Loir-et-Cher où, des cantines à la formation des maraîchers bio, les collectivités se sont engagées dans un grand plan dont l’objectif est d’assurer à terme la souveraineté alimentaire du département.