À l’heure où l’on se désole qu’un individualisme hédoniste ait progressivement défait le lien social dans les démocraties dites avancées, qu’une partie de la jeunesse s’implique dans des mouvements de contestation radicale devrait nous inciter à reprendre un peu différemment la question du civisme. Nombre de jeunes boudent les urnes mais, dans le même temps, organisent des collectifs de colleuses d’affiches contre les violences faites aux femmes, mènent des actions chocs contre la maltraitance animale, occupent des places ou rejoignent des zones à défendre (ZAD). Peut-on dans ces conditions faire le constat d’une dépolitisation générale de nos sociétés ?

Si ces nouveaux militantismes restent le fait d’une frange de la population, ils témoignent d’une énergie politiq

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