Il crève les yeux, en ce prologue plombé aux grandes échéances électorales qui vont courir de l’automne 2016 au printemps 2017, que le malaise dans la civilisation française atteint des sommets. Les corps sont encombrés, les radars déréglés. Un jour à Venise vous guérit d’une semaine à Paris. L’ex-président Sarkozy, candidat pour la troisième fois à une élection présidentielle, égrène tel un sâdhu désossé ses mantras sécuritaires. Le président Hollande, à force d’être obligeant avec chacun et aimé de peu de monde, joue au Lego socialiste dans un palais où l’on s’amuse moins qu’au temps de la Pompadour. Mme Le Pen s’ébroue, les mahométans s’agitent. J’emploie ici à dessein le mot « mahométan », il aurait pu venir sous la plume de Molière ou de Voltaire. Un membre du Front national connaît-il la succession des Valois, les motets de Guillaume de Machaut ou la Délie de Maurice Scève, bref, ce qui fait l’identité fr

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