Attention ! un crime peut en cacher un autre. Aux défenseurs des kiosquiers, de l’encre d’imprimerie qui noircit les doigts, du journal papier qu’on parcourt nonchalamment avec un expresso au café du coin, il se trouve toujours quelque esprit fort pour répondre en s’esclaffant : « Mais voyons, c’est fini cette époque ! » Ainsi serait-il aussi ridicule de défendre la presse papier à l’heure de Facebook que de prôner le retour de la marine à voile au temps de l’aviation civile. Ou la réouverture des mines pour lutter contre le chômage en Lorraine. L’agonie des points presse dans les villes serait inéluctable, relèverait de la marche de l’histoire, d’une évolution contre laquelle il serait vain et même aberrant de lutter. Pour

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