« Quand tu es pauvre, tout imprévu est une catastrophe ! »
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Chaque jour, je compte l’argent qu’il me reste pour finir le mois. Pas besoin de tenir mes comptes, j’ai tout en tête. C’est comme ça depuis un an, depuis que je gagne le SMIC. Je travaille pour une famille : je vais chercher leurs enfants à l’école, je fais un peu de ménage, du repassage, de la cuisine. C’est un travail à mi-temps, dix-huit à vingt heures par semaine, pour lequel je gagne en moyenne 700 euros par mois. Je touche aussi 500 euros d’allocations, une prime d’activité de 57 euros et une aide au logement de 200 euros. Une fois le loyer, les charges, l’assurance de la voiture payés, il me reste autour de 500 euros pour vivre : pour manger, m’habiller, payer l’essence. Je suis à découvert tous les mois, de 600 à 700 euros. Heureusement, j’avais réussi à négocier avec ma banque un découvert de 1 200 euros à l’époque où j’avais un train de vie différent. J’étais mariée à un homme dont le salaire mensuel &e
« Si vous êtes embauché au SMIC, vous passerez votre vie au SMIC »
Daniel Cohen
Quelles réflexions ont conduit à la création d’un salaire minimum en 1950 ?
C’est une idée concomitante avec la fin du libéralisme des années 1930. À cette époque, on estimait que le chômage s’aggravait car les salaires étaient trop élevés par rapport à ce que les entrep…
« La trésorerie c’est tes poumons, quand tu n’en as pas, tu crèves »
Stéphane
Depuis six mois, je suis intérimaire et j’effectue des remplacements en cuisine comme EPR (employé polyvalent de restauration). D’un mois sur l’autre, l’activité n’est jamais la même mais, en moyenne, je peux compter à peu prè…
[Inégalités]
Robert Solé
Il y a vraiment deux poids et deux mesures. Vous n’arrêtez pas de vous apitoyer sur le sort des smicards, sans jamais vous préoccuper du nôtre. Dieu sait pourtant si nous vivons dans l’incertitude, nous, les grands patrons !
– L&rs…
Réparer et revaloriser
Tahar Ben Jelloun
Je me souviens d’une discussion avec Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand, au cours d’un petit-déjeuner où il avait convié à Matignon quelques intellectuels pour parler sans langue de bois.
[...Vous d&eac…