Le riche avec le pauvre a partagé la terre,
Et vous voyez comment : l’un eut tout, l’autre rien.
Mais depuis ce traité qui réglait tout si bien,
Les pauvres ont parfois recommencé la guerre :
On sait qu’ils sont vaincus, sans doute pour toujours.
J’ai lu, dans un écrit, tenu pour authentique,
Qu’après le siècle d’or, qui dura quelques jours,
Les vaincus, opprimés sous un joug tyrannique,
S’adressèrent au ciel : c’est là leur seul recours.
Un humide député de l’humble république
Au souverain des dieux présenta leur supplique.
La pièce était touchante, et le texte était bon ;
L’orateur y plaidait très bien les droits des hommes :<

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