Alors que l’hiver est à son point le plus rigoureux, l’Ukraine subit presque quotidiennement des bombardements qui mettent à mal les infrastructures vitales du pays. Des dommages sévères causés au réseau électrique occasionnent sur tout le territoire des coupures régulières d’électricité, d’eau et de chauffage, mais aussi de téléphone et d’Internet. Non seulement ces bombardements privent les Ukrainiens de chaleur et de lumière, mais ils fragilisent aussi le lien social. Il devient très difficile de prendre des nouvelles de ses proches ou de s’informer sur ce qu’il se passe dans le pays.

Pour autant, l’ensemble du pays continue de fonctionner. Une partie des déplacés internes ont engagé un mouvement de retour dans leur ville d’origine et ont repris leurs activités. Dans le Nord-Est, Kharkiv, qui compte 1,7 million d’habitants, s’était vidée de la moitié de sa population au début de la guerre. Beaucoup sont revenus, et ce sont 1,1 million de personnes qui tentent aujourd’hui d’y reprendre une vie « normale ». Les Ukrainiens se sont en effet habitués à vivre dans l’insécurité physique permanente

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