Les femmes sont, d’un point de vue numérique, largement minoritaires dans les statistiques pénales, et leur proportion diminue tout au long de la chaîne : elles représentent aujourd’hui 14 % des individus mis en cause par la police et par la gendarmerie, 9 % des personnes condamnées devant les tribunaux à titre pénal, et à peine plus de 3 % de la population carcérale. Cette dissymétrie sexuelle très nette signifie-t-elle que les femmes sont moins violentes que les hommes ? Sans adhérer aux discours masculinistes qui cherchent à remettre en ca

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