J’ai découvert l’acupuncture à l’occasion de mes voyages en Chine. Pendant un an, dans le cadre de mon projet Terracotta Daughters, j’ai multiplié les allers et retours entre New York, où je vis, et la ville de Xi’an. C’est là-bas que mon intuition m’a poussée à m’intéresser à l’acupuncture, que je me suis mise à pratiquer à la manière d’un rituel. À chaque descente d’avion, j’ai pris l’habitude de recourir aux aiguilles pour mieux supporter les décalages horaires. Pendant cette période de travail intense, l’acupuncture m’a soutenue à la manière d’une colonne vertébrale, me remettant régulièrement d’équerre. La technique me fascinait. Tout comme celle des ventouses, un autre outil utilisé dans la médecine traditionnelle, que j’observais dans les rayons des pharmacies chinoises. Visuellement, ces objets m’attiraient. J’étais captivée par la beauté des aiguilles en cuivre et des ventouses en verre.

En Chine, j’ai été assez dérangée par le contraste en

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