Deux approches complémentaires
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Plutôt que de mépriser leurs confrères, les médecins qui ont déclaré la guerre aux médecines dites naturelles devraient s’interroger sur les raisons de leur succès. Consultations plus longues, partage des connaissances, respect de la personne en tant que tout indivisible, les homéopathes ont compris comment réunir tous les ingrédients utiles pour optimiser l’effet placebo. Ils savent comment favoriser la fabrication par l’organisme des médicaments dits endogènes ; en effet, notre cerveau est une vraie usine pharmaceutique capable de tout soigner ou presque : la fièvre, la douleur, l’infection, etc. !
Si la médecine devait abandonner le terrain de la placebo-thérapie, elle précipiterait automatiquement les patients dans les bras des guérisseurs, magnétiseurs, rebouteux, sorciers, marabouts et autres charlatans. Certes, ces derniers maîtrisent encore mieux l’effet placebo, mais eux sont dangereux, dénués de diplômes et de formation officielle. Ne disposant pas d’examens complémentaires, ils sont incapables de poser un diagnostic correct. Du coup, en cas de maux de ventre, ils peuvent certes traiter avec succès le syndrome de l’intestin irritable, mais vont envoyer directement au cimetière les appendicites et les cancers digestifs.
Les homéopathes, micronutritionnistes, phytothérapeutes, acupuncteurs que je connais sont en revanche d’excellents cliniciens qui prennent leur temps et ne proposent leurs soins qu’aux patients porteurs de maladies
« Ces médecines séduisent les milieux cultivés »
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Dans quel contexte est apparue l’homéopathie ?
L’homéopathie a été découverte à la fin du XVIIIe siècle par Samuel…
[Dilution]
Robert Solé
Soigner le mal par le mal : c’est le principe de l’homéopathie. Si une substance provoque des symptômes chez un individu sain, la même substance peut guérir ces symptômes si elle est administrée à très peti…
Pour ou contre l’homéopathie
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