[Sambo]
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Moi, Vladimir Vladimirovitch, je suis un homme de paix, contrairement à toutes les âneries qui se disent sur mon compte en Occident. L’opération militaire qu’il était nécessaire de conduire en Ukraine, mais qui a été apparemment mal comprise, peut être arrêtée en quelques minutes. Il suffirait que ce comique de Zelensky accepte un combat à mains nues, d’homme à homme.
Je lui laisse le choix de la discipline. Il ne voudra certainement pas du judo, compte tenu de ma ceinture noire. Karaté ? Boxe anglaise ? Lutte gréco-romaine ? Tout me va, y compris le sambo.
Connaissez-vous le sambo ? Rien à voir avec la samba. C’est un art martial et un sport de combat, créé dans notre regrettée Union soviétique, du temps de Staline. J’ai pratiqué le sambo très jeune, avec le même succès que le judo, décrochant le titre de champion de Leningrad en 1973.
Cette discipline, qui compte quelque 5 000 prises différentes, était enseignée dans nos services de sécurité, avec diverses variantes : l’une, adoptée par la police, pour immobiliser un individu et pouvoir l’arrêter ; une autre, destinée à l’Armée rouge, pour blesser ou tuer un ennemi ; une troisième, réservée au KGB, où on nous apprenait à faire semblant de porter secours à une personne pour nous en débarrasser de manière quasi invisible au milieu d’une foule. Je ne cache pas que je préfère le sambo de combat, qui prévoit des coups de pied, des coups de tête, des verrous, des étranglements, et offre une large gamme de techniques de soumission.
Normalement, les samboïstes portent des kimonos de couleur rouge ou bleue. Mais si ce pantin de Zelensky tient à combattre avec son éternel tee-shirt vert olive, je ferai une exception. Qu’on ne vienne pas me dire ensuite que je manque de souplesse ou de magnanimité !
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