Sur un radeau de glace
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Alors qu’en 2007 la France s’interrogeait sur l’avenir de la planète et des climats, et que Nicolas Hulot imposait son « Pacte écologique » aux présidentiables, je pensais contribuer à ce qu’on appelait alors « la sensibilisation du public » par une démonstration de bravoure. Je voulais me laisser dériver sur une plaque de banquise pluriannuelle, de ces banquises qui se forment sur l’océan Glacial arctique, qui agissent tel un climatiseur sur l’hémisphère nord, mais pourraient disparaître dans moins de vingt ans. Leur absence, conséquence d’une hausse spectaculaire des températures dans le Haut-Arctique, accélérerait la fonte de la calotte glaciaire du Groenland et la montée des océans.
Avec l’équipe des Robinsons des glaces que je conduisais, il s’agissait de choisir une plaque épaisse pour y installer le campement et se laisser entraîner par les courants aussi longtemps que possible. Les banquises dérivantes ne s’observent qu’en deux endroits au monde, parmi les plus difficiles d’accès : la côte orientale du Groenland et le détroit de Nares, entre l’océan Arctique et la mer de Baffi
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