Peut-il vraiment présider ?
SommaireIl faudra plus d’un lendemain de soirée électorale pour mesurer l’onde de choc qui a traversé le paysage politique français le 19 juin. La recomposition des forces en présence a été en bien des points spectaculaires, avec le succès (relatif) de la Nupes, portée par LFI, et une percée du RN, massive et inédite. L’échec du parti présidentiel, tout juste rebaptisé Renaissance, est lui cuisant, même si l’appoint du Modem et d’Horizons, la formation d’Édouard Philippe, le masque un peu. Face à cette nouvelle donne qui le déporte encore davantage à droite, le président devra trouver des tours plus subtils que ceux de Gérard Majax pour « inventer » des majorités au sein de l’Assemblée.
« La coupure entre le haut et le bas est radicale »
Olivier Mongin
Selon Olivier Mongin, ancien directeur de la revue Esprit, le président a eu le tort de confondre la verticalité et l’autorité, qui sont deux choses bien distinctes.
[Nuances]
Robert Solé
Le ministère de l’Intérieur avait établi dix-neuf « nuances politiques » de gauche, aux législatives. Il a dû revoir sa copie : la Nupes a été comptabilisée comme une nuance unique.
De la verticalité à la claudication
Jean-Claude Monod
De Jupiter à Héphaïstos, le philosophe Jean-Claude Monod se penche sur les métaphores du pouvoir macronien et leurs défauts de cuirasse.
L’édito du 1
L’échec du président
Éric Fottorino
Après les législatives, Éric Fottorino, directeur du 1, analyse la recomposition politique à l'œuvre, aux allures d’échec personnel du président. Une recomposition en bien des points spectaculaire, et inattendue.
article offert