Avis de tempête sur l'Europe

Avis de tempête sur l'Europe

Sommaire

Comme la Hongrie, la Pologne supporte mal les règles de l’Union, qui lui convenaient parfaitement au moment de son adhésion en 2004. Désormais, ce pays si européen, à la population si europhile, fait savoir par son tribunal constitutionnel, aligné sur le gouvernement polonais, que le droit européen ne peut prétendre primer sur le droit national. Ce qui revient à dire que la Pologne fait sécession.

Est-ce grave, voire fatal ? C’est pour répondre à cette question et comprendre les raisons de cette fronde que nous vous proposons ce numéro qui entreprend, au-delà du seul cas polonais, de cartographier et d’analyser les fractures européennes. Car l’Union, dont l’histoire est ponctuée de crises de croissance, fonctionne depuis les origines dans un cycle permanent de tensions anxiogènes et d’avancées libératrices.

Fractures

Les petites nations

Adam Zagajewski - Drapeaux

Un certain prurit contestaire

« la Pologne ne partira pas et c’est dommage ! »

« Les Européens ne disent rien, rien du tout. On parlait autrefois de la réconciliation franco-allemande. On a ensuite parlé de la réconciliation Est-Ouest. Depuis, plus rien. » La vice-présidente de l’institut Jacques-Delors revient sur les différends qui opposent aujourd’hui l’Union européenne …

[Illibéral]

NON, bien sûr, on ne va pas mettre la Hongrie ou la Pologne à la porte. Mais comment faire comprendre à leurs dirigeants que l’Union européenne n’est pas une simple vache à lait et qu’elle repose sur des valeurs qui ne se divisent pas ?

 

Cela va mieux en le disant

Le principe habituel selon lequel « on reproche à l’Europe de ne pas faire ce qu’on lui a interdit » aurait-il vécu ? Dans la crise sanitaire, l’Union européenne a su se montrer réactive et efficace. Elle poursuit par ailleurs, à son rythme, une réelle intégration qui aide ses É…

L’édito du 1

Fractures

Laurent Greilsamer

La Pologne peut-elle se permettre de renoncer au plan de relance de l’Union européenne qui lui accorde 24 milliards d’euros de subventions, assortis de la possibilité de contracter 12 milliards de prêts bonifiés ? A priori non, ce qui n’empêche pas ses dirigeants conservateurs de jouer un jeu danger…

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Graffiti dans le centre de Varsovie, 9 octobre 2021  © Jaap Arriens/Sipa USA/Sipa

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