À peine étais-je entré à l’hôtel des Affaires étrangères que nous envisageâmes la principale question que nous avions à résoudre pour établir la politique étrangère de la République française dans la véritable ligne que la raison publique, l’intérêt et la dignité bien entendue du peuple français devaient, selon nous, lui tracer. 

Trois questions se présentaient à nous. D’abord la question de l’attitude générale qu’aurait à prendre la République française vis-à-vis des nations étrangères. Nous la résolûmes en peu de jours. Animés, nous en avons eu depuis la certitude, par le véritable esprit de la nation française, nous déclarâmes que si la République pouvait se fonder par la paix, l’intérêt de l’humanité, l’intérêt du peuple qui entrait tout entier, comme un élément nouveau, dans les institutions, nous commandait une sollicitude plus digne, mais aussi une sollicitude plus jalouse et plus profonde pour le maintien de la paix du monde. 

La République française ne d&eac

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