L’éducation au service de l’émancipation
« Tant que les études n’auront pas une méthode encyclopédique de manière à élargir l’horizon au lieu de le restreindre, il se joindra à tous les obstacles de la pauvreté qui entravèrent le vieux maître d’école, les obstacles du préjugé qui fait craindre ce qui ne fait pas partie du coin exploré. » MémoiresTemps de lecture : 4 minutes
Des combats de Louise Michel on a tout dit, tout célébré : son engagement républicain puis anarchiste, sa flamboyante participation à la Commune, son combat aux côtés des Kanaks, ses hauts faits lors des manifestations parisiennes de la Belle Époque. Son action éducative passe généralement au second plan. Or il s’agit sans doute de l’activité qu’elle aura exercée avec le plus de constance au cours de sa vie. Et d’une pratique qui, parce que tournée vers l’apprentissage de l’autonomie, s’avère indissociable de ses autres combats. Louise Michel, faut-il le rappeler, a d’ailleurs écrit plusieurs ouvrages pour enfants, sur lesquels on ne s’attarde guère le plus souvent.
L’école est d’abord pour Louise Michel un lieu-refuge. La jeune femme de Vroncourt-la-Côte, fille du châtelain et d’une servante, y alimente son propre éveil. « L’école […], se rappelle-t-elle avec nostalgie dans ses Mémoires, est une maison obscure n’ayant que deux pièces : la plus g
« L’utopie, pour elle, est une promesse, et non un irréel »
Ludivine Bantigny
« Louise Michel aurait haï être élevée au côté de Jules Ferry, cet ennemi de la Commune, parmi…
L’étincelle des mots
Claude Rétat
Je me souviens un jour, ou plutôt un soir de conférence, ce parterre de têtes stupéfaites parce que, invitée à parler de Louise Michel e…
L’étincelle des mots
Claude Rétat
Je me souviens un jour, ou plutôt un soir de conférence, ce parterre de têtes stupéfaites parce que, invitée à parler de Louise Michel e…