Les déportés de Caledoun
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Louise Michel m'accompagne, en pointillé, depuis qu’à 17 ans j’ai décrété que la Commune était mon événement historique préféré. Un ami m’a offert, lors de mon anniversaire suivant, La Commune, histoire et souvenirs, ce texte que j’ai découvert troué de poèmes et de chansons et constamment attaché à rappeler la présence des femmes, qu’elles soient ambulancières ou soldats. Dans le grand appartement du XXe arrondissement où se sont déroulées la plupart des fêtes étudiantes que j’ai connues, son visage était là, partout, en pochoir autour des portes (même si, de l’avis général, le pochoir était un peu raté et qu’il était difficile de déterminer s’il s’agissait de Louise Michel ou de Ségolène Royal). J’aimais aussi qu’elle se soit, un temps, choisi comme nom de plume Enjolras, mon personnage chéri parmi tous ceux des Misérables – même si l’hommage me paraissait risqué puisque le héros de Victor Hugo finit fusillé, lorsque la barricade que lui et ses camarades ont érigée est prise par les gardes nationaux. Avec le
« L’utopie, pour elle, est une promesse, et non un irréel »
Ludivine Bantigny
« Louise Michel aurait haï être élevée au côté de Jules Ferry, cet ennemi de la Commune, parmi…
L’étincelle des mots
Claude Rétat
Je me souviens un jour, ou plutôt un soir de conférence, ce parterre de têtes stupéfaites parce que, invitée à parler de Louise Michel e…
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