L’exil et la question coloniale
« Ce n’est pas une miette de pain, c’est la moisson du monde entier qu’il faut à la race humaine tout entière, sans exploiteurs et sans exploités. » MémoiresTemps de lecture : 4 minutes
Louise Michel fut déportée comme beaucoup de ses compagnons en Nouvelle-Calédonie en 1873. Elle a alors 43 ans et, tandis que tant d’autres sont au désespoir, elle se déclare heureuse de quitter pour la première fois la France et d’embarquer pour un si long voyage en mer vers ce qui est l’une des colonies les plus éloignées de la Métropole.
Des colonies, on peut gager qu’à son départ elle ne sait rien, si ce n’est les bribes de leçons reçues dans son enfance. Dans les rangs de la Commune, ses amis révolutionnaires ne lui en ont probablement pas parlé, tant le combat qu’ils mènent et les idéaux qu’ils soutiennent n’ont de sens pour eux qu’en France ou
« L’utopie, pour elle, est une promesse, et non un irréel »
Ludivine Bantigny
« Louise Michel aurait haï être élevée au côté de Jules Ferry, cet ennemi de la Commune, parmi…
L’étincelle des mots
Claude Rétat
Je me souviens un jour, ou plutôt un soir de conférence, ce parterre de têtes stupéfaites parce que, invitée à parler de Louise Michel e…
L’étincelle des mots
Claude Rétat
Je me souviens un jour, ou plutôt un soir de conférence, ce parterre de têtes stupéfaites parce que, invitée à parler de Louise Michel e…