L’épais tapis de neige se fige, les glaciers sont immobiles, la banquise est silencieuse. Les icebergs dérivent au gré des vents et des courants, éternels mastodontes solitaires. Aucune population autochtone. Pas de végétation. Hormis les colonies de manchots empereurs, quelques équipes scientifiques et des bateaux transportant les visiteurs d’un jour, le Continent blanc s’apparente à un immense désert hostile. Voilà pour le décor et le jeu d’illusions ! La réalité est tout autre, à la fois plus complexe et plus dynamique. En Antarctique, la profusion vitale a beau échapper au premier regard, elle n’en est pas moins omniprésente.

La glace bouge sans cesse, elle grince, hurle, puis se casse et chute dans l’océan

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