Au fond, rien n’a changé. Il y a ceux qui se prennent des coups, et ceux qui ont des coups de mou. Ceux qui vivent un enfer, et ceux qui ne savent pas quoi faire. Ceux qui se plaignent d’être « en prison », et ceux qui rêvent d’avoir une maison. Sous le soleil, plus que jamais, rien de nouveau, le confinement est une congélation. Comme si la situation dans laquelle nous vivions au moment de fermer la porte pour la dernière fois se figeait pour l’éternité. La possibilité que le provisoire devienne définitif – n’est-ce pas ce qui nous glace ? Nietzsche en a fait un fragment devenu célèbre, dans lequel il imagine un démon lui proposer de revivre sa vie &a

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