Les inégalités dues au confinement renforcent les inégalités préexistantes, pense-t-on de prime abord. Les pauvres, avec des familles plus nombreuses, vivent dans des logements plus exigus que les gens aisés. La cohabitation accroît les tensions, en particulier les violences conjugales ou envers les enfants. À terme, comme on le voit à Wuhan, une épidémie de divorces risque de succéder à l’épidémie de coronavirus.

En y regardant de plus près, la situation est moins contrastée. Comme il est possible de déterminer le nombre moyen de pièces dont dispose une personne, grâce au recensement, on peut comparer la situation des catégories sociales. Les cadres et professions libérales sont mieux pourvus, avec en moyenne 1,85 pièce par personne, mais les professions intermédiaires ne sont pas loin avec 1,76 pièce, comme les ouvriers et employés avec 1,65. Quelles que soient les différences de structure des ménages, cet écart se retrouve à peu près. Prenons l’exemple d’un ménage de quatre personnes formé d’un couple dont l’homme est âgé de 30 à 49 ans et de deux enfants de moins de 18 ans : la famille vit en moyenne

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