La pilule pour hommes n’est pas pour demain
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C’est l’une des plus fameuses arlésiennes de la science moderne. Un sujet de fantasmes et de débats qui agite les cercles médicaux comme l’intimité des couples : à quand la pilule pour hommes ? Quand ces messieurs pourront-ils soulager les femmes de cette prise d’hormones quotidienne, parfois désagréable, en tout cas jamais anodine ? Alors que la recherche continue de progresser du côté de la contraception féminine – on prévoit bientôt des gels hormonaux à appliquer sur l’abdomen, ou un implant numérique à activer à distance –, les hommes restent, eux, condamnés à un éventail de choix restreint : le préservatif, le retrait ou la vasectomie (opération de stérilisation). Trois options qui, pour des raisons différentes, s’avèrent peu satisfaisantes, et dont la simplicité interroge : la contraception masculine souffrirait-elle d’un manque de volonté ?
L’idée d’un comprimé pour hommes est en réalité aussi ancienne que la pilule elle-même, et dès l’après-guerre de nombreux chercheurs se sont penchés sur son développement. Mais la conception de la pilule masculine constitue un défi plus ardu que celle de son équivalent féminin. Dans ce dernier cas, on se contente en effet de répliquer un phénomène hormonal naturel, afin de stopper la libération d’un unique œuf par mois. Pour les hommes, en revanche, aucun mécanisme n’est prévu par le corps pour arrêter la spermatogen&egra
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