Giorgio Caproni - Petits vers presque écologiques
Temps de lecture : 1 minutes
Jan Van Ruysbroeck, un admirable mystique flamand, pense que les éléments retrouveront leur état originel avec l’Apocalypse.
Enfin, l’eau redeviendra eau, l’air, air, la terre, terre. Mais, une fois l’homme disparu, qui louera la beauté du monde ? se demande Giorgio Caproni, poète italien du quotidien et du spirituel, simple et savant à la fois, comme l’est notre univers.
Ne tuez pas la mer,
la libellule, le vent.
N’étouffez pas le gémissement
(le chant !) du lamantin.
Le galagon, le pin :
l’homme est fait de cela aussi.
Et qui par vil profit
foudroie un poisson, un fleuve,
ne le faites pas chevalier
du mérite. L’amour
finit où l’herbe finit,
où l’herbe meurt. Où,
disparaissant, la forêt
et l’air vert, ceux qui restent
soupirent dans le toujours plus vaste
pays dévasté : « Comment
l’homme disparu,
la terre pourrait redevenir belle. »
Traduit de l’italien par Philippe Di Meo, revue Po&sie, no 109, 2004
Droits réservés
Une société écolo est-elle possible ?
Jérôme Fourquet
Cécile Duflot
Cécile Duflot, ancienne ministre du Logement, aujourd’hui directrice générale d’Oxfam, fait face dans ce débat à Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégie d’entreprise de l’Ifop.
[Uniforme]
Robert Solé
Yannick Jadot s’est résigné à porter une cravate. Mais l'histoire politique nous montre que l’habit ne fait pas le moine.
L’alarme du pape François
Dans cette encyclique de 2015, le pape alertait sur le danger de ne pas regarder en face la réalité du désastre écologique.