CE QUE J’AI LU sur l’industrie textile m’empêche de dormir. Horrifié par les dégâts qu’elle provoque, je m’habillerai désormais de manière éthique. Fini, la surconsommation et les soldes ! Qu’on ne compte plus sur moi pour le Black Friday, le Cyber Monday et les French Days !

Je ne me ferai plus avoir par l’écoblanchiment. De grandes marques emploient des gens dans des conditions inhumaines, se servent de substances toxiques et pillent allègrement la planète. Par des labels trompeurs, elles verdissent leur image. Le blanchiment vert n’aura plus de prise sur moi !

Le coton, qui m’apparaissait comme le produit le plus naturel du monde, est un désastre pour l’environnement. Sa culture exige des quantités d’eau phénoménales et utilise une large part des insecticides fabriqués sur terre. Exit le coton ! Pas question pour autant de choisir des fibres artificielles, et encore moins des fibres synthétiques. Je cherche du côté du lin, du chanvre, du raphia et de l’ortie non urticante.

Un dressing écologique exige des vêtements sains et responsables. J’ai renoncé aux jeans pailletés et délavés, comme aux tee-shirts imprimés, anti-odeurs, à finition vintage. Je lave mes habits moins souvent, à basse température, avec une lessive que je fabrique moi-même à base de savon de Marseille, et je les laisse sécher à l’air libre, sans les repasser.

Quand j’ai absolument besoin d’un vêtement, je le loue, l’achète de seconde main ou pratique le troc. Le prêt-à-porter n’est qu’un prêt-à-jeter ! Je ne jette plus rien, je customise : une poche de jean en fin de vie m’a permis de fabriquer un étui pour smartphone… Ce qui m’a cependant plongé dans un abîme de réflexion : un smartphone, fabriqué Dieu sait comment, est-il compatible avec une garde-robe écocitoyenne ? 

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