Tous les matins, la même histoire. On ouvre un œil et on attrape son téléphone. Les nouvelles du monde viennent nous brûler la rétine. On n’est pas tout à fait réveillé que le monde nous tabasse, du moins est-ce l’impression qu’on a, si souvent. Trop souvent. On est encore dans son lit, l’endroit qui devrait être le plus protecteur et le plus protégé de tous, et déjà, le monde a gagné. Par K.-O.

Ou bien : on se lève, on titube jusqu’au salon, on allume la télévision. Le monde explose sous nos yeux. On n’en demandait pas tant. Tout ce qu’on voulait, c’est prendre de ses nouvelles. Et s’assurer, peut-être, qu’il est toujours bien là.

On n’est pas bête, on voit bien ce qu’on s’inflige, et la manière dont ce rapport à l’information influe sur l’humeur. Sur l’humour. Alors, peut-être qu’on essaie de ruser avec soi-même. Peut-être qu’on renonce à la télévision. Ensuite, on éloigne son téléphone, et on se surprend (les enfants se moquent un peu de nous) à militer pour cet objet perdu, le réveille-matin. Imaginons un moment qu’on y arrive. Les premiers instants prennent une douc

Vous avez aimé ? Partagez-le !