Tous les matins du monde
Temps de lecture : 5 minutes
Tous les matins, la même histoire. On ouvre un œil et on attrape son téléphone. Les nouvelles du monde viennent nous brûler la rétine. On n’est pas tout à fait réveillé que le monde nous tabasse, du moins est-ce l’impression qu’on a, si souvent. Trop souvent. On est encore dans son lit, l’endroit qui devrait être le plus protecteur et le plus protégé de tous, et déjà, le monde a gagné. Par K.-O.
Ou bien : on se lève, on titube jusqu’au salon, on allume la télévision. Le monde explose sous nos yeux. On n’en demandait pas tant. Tout ce qu’on voulait, c’est prendre de ses nouvelles. Et s’assurer, peut-être, qu’il est toujours bien là.
On n’est pas bête, on voit bien ce qu’on s’inflige, et la manière dont ce rapport à l’information influe sur l’humeur. Sur l’humour. Alors, peut-être qu’on essaie de ruser avec soi-même. Peut-être qu’on renonce à la télévision. Ensuite, on éloigne son téléphone, et on se surprend (les enfants se moquent un peu de nous) à militer pour cet objet perdu, le réveille-matin. Imaginons un moment qu’on y arrive. Les premiers instants prennent une douc
« Cette fatigue informationnelle comporte un risque démocratique »
David Medioni
Guénaëlle Gault
David Medioni, directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean-Jaurès, et Guénaëlle Gault, directrice générale de l’Observatoire société et consommation, reviennent ici sur leur grande enquête sur la fatigue informationnelle.
[Régimes]
Robert Solé
Comme pour la surcharge pondérale, l'infobésité peut se traiter en essayant différents régimes. Reste à savoir celui qui vous convient le mieux !
Donnez-nous envie
Philippe Meyer
Le journaliste Philippe Meyer, qui anime le podcast Le Nouvel Esprit public, met en lumière un décalage entre les aspirations affichées des Français en matière de presse et les réalités du secteur.