Ce sont deux mots qui ont servi de bannière à des générations de Français : la gauche. On se sentait de gauche. On était de gauche. Et d’un coup de baguette magique, on pensait avoir rejoint le camp du progrès, de la justice sociale. J’en parle à l’imparfait parce que cette gauche-là est morte. C’était la gauche des combats républicains qui a structuré tout le xixe et le XXe  siècle. C’est du passé.

La gauche, aujourd’hui, n’est plus que son très pâle fantôme. On peine à en distinguer les contours tant elle est éparse, inaudible, introuvable, en un mot disparue. J’y vois plusieurs raisons.

La première

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