Tout en menant une politique de droite, Emmanuel Macron a tenté de faire croire que le clivage entre gauche et droite n’avait plus de sens. Comme s’il n’y avait pas des intérêts opposés entre riches et pauvres, entre patrons et salariés, entre multinationales et citoyens. Dans ce contexte, il me semble important d’affirmer notre volonté d’une transition écologique, solidaire, démocratique, sans rien lâcher sur aucune de ces exigences qui ensemble font la gauche et nous opposent à la droite. Je pense que la gauche, par exemple, ne peut plus transiger sur la question de la décroissance matérielle et énergétique, aujourd’hui indispensable dans les pays riches. Elle ne peut pas non plus transiger sur la nécessité d’un partage des richesses, en France, et de la solidarité internationale.

Cette gauche ne peut se cantonner aux mouvements politiques, engagés dans les processus électoraux. Je ne nie pas l’importance de ces derniers, bien au contraire : j’ai l’espoir que la gauche arrive au pouvoir ces prochaines années. Mais je pense qu’aucun parti, mouvement ou coalition politique n’y arrivera sans des mouvements sociaux d’ampleur, des intellectuels et des citoyens engagés, sans des m

Vous avez aimé ? Partagez-le !