En 2014 s’est déroulé le procès de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans d’emprisonnement pour avoir tué de trois balles dans le dos son conjoint, en 2012, après des décennies de brutalités et d’abus sexuels dont ses enfants et elle étaient victimes. Elle sera graciée par le président Hollande en 2016.

À la suite de « l’affaire Sauvage », les avocates de la défense mais aussi des associations d’aide aux femmes victimes de violence ont réclamé que soit reconnue en France la légitime défense « différée », sur le modèle du Canada, où les cas d’homicides conjugaux ou patriarcaux – comme il serait plus juste de les nommer – sont proportionnellement bien moins nombreux qu’en France. Dans le cadre de la politique de lutte contre les violences faites aux femmes

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