En quelques jours, le mot Parcoursup s’est imposé dans toutes les conversations : lycéens, parents, étudiants, tous parlent de son fonctionnement et de ses supposés dysfonctionnements. Mais au fait, Parcoursup, comment ça marche exactement ? Quels sont les mystères de cet énorme outil informatique ?

L’année dernière, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, accuse de tous les maux le dispositif d’orientation dans l’enseignement supérieur Admission post-bac, plus connu sous le nom d’APB, coupable de recourir au tirage au sort pour sélectionner in fine un certain nombre d’étudiants. L’exécutif décide alors de changer d’algorithme en urgence. Non content de trouver un moyen d’éviter tout tirage au sort, les informaticiens en charge du projet doivent également répondre aux critiques de la Commission nationale informatique et libertés, la CNIL, qui reproche à l’algorithme d’APB de « déterminer automatiquement, sans intervention humaine, l’orientation des candidats ». 

Il était temps de s’en rendre compte : le dispositif Admission-postbac avait été lancé en… 2009. Bref, il s’agit de répondre à une masse de contraintes – c’est ce qu’on appelle en informatique l’« optimisation sous contraintes » – et notamment de modifier une caractéristique essentielle d’APB : la hiérarchisation imposée des vœux des candidats qui favorisa

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