Au second tour des élections départementales, les électeurs ont été 12 millions à donner leurs voix à une liste de droite. Les bulletins de vote désignant la gauche ont été deux fois moins nombreux. 

À gauche comme à droite, les étiquettes mises en avant par les candidats sont multiples. Le Parti socialiste domine malgré tout le paysage à gauche en recueillant la moitié des 6 millions de voix revenant à cette partie du spectre politique. Les binômes « union de la gauche » et « divers gauche » se partagent presque à eux seuls l’autre moitié de ces voix – le Front de Gauche, les Verts, les communistes et les radicaux obtenant de faibles scores.

Le paysage à droite est plus éclaté : les candidats étiquetés « Union pour un mouvement populaire » (UMP) ont recueilli finalement une minorité de voix (1,6 million). Ce sont les binômes « union de la droite », issus d’alliances entre différents courants de droite dont l’UMP, qui totalisent le plus de voix (5,1 millions). Cela ne suffit pas à ces formations de la droite républicaine pour vraiment dominer le paysage. L’UMP et l’union de la droite sont en effet talonnées par les binômes Front national (4,1 millions de voix). Finalement, à droite, comme dans l’ensemble du spectre politique, le Front national est bien le parti qui a réussi à concentrer le plus de suffrages sur son nom propre, et de loin !

La droite républicaine doit son succès aux alliances qu’elle a su contracter localement pour con-vaincre les électeurs

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